Le projet contesté

Le Projet de TotalEnergies

dans le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy

La multinationale TotalEnergies projette la construction d’une centrale photovoltaïque de 44 300 panneaux, qui s’étendra sur une surface de près de 20 hectares divisée en trois zones clôturées au coeur du Parc naturel régional des Causses du Quercy, dans le Lot (46), plus précisément sur le site du Carteyrou sur la commune de Tour-de-Faure,

Une route de 6 mètres de large sera construite pour que les camions accèdent au parc photovoltaïque. Plus de 7000 arbres vont être arrachés et 3548 mètres de clôtures de 2 mètres de haut vont être posés. Une dorsale de raccordement acheminera l’électricité jusqu’à Cajarc et TotalEnergies cherche à construire d’autres centrales dans le parc régional en suivant cette dorsale.

Documentation officielle sur le projet en téléchargement ici présentant, entre autres :

  • Les Plans et dossier de permis de construire
  • L’étude d’impact environnementale

Un projet contesté de toutes parts

Le 17 janvier 2023, le permis de construire du projet de TotalEnergies à été accordé par la préfète du Lot malgré l’avis défavorable du parc régional des Causses du Quercy et le désaccord du conseil départemental du Lot :

  • Les conseillers départementaux, lors de la séance du 6 février 2023, affirment clairement leur opposition au projet de parc photovoltaïque de Tour de Faure. Serge Rigal, à la tête du département, fustige les « marchands de soleil ».
  • Le PNRCQ (Parc Naturel Régional des Causses du Quercy) a émis en 2019 un avis défavorable sur ce projet contraire à la Charte du Parc. Notamment la mesure 1-2-2 « préserver les ensembles de pelouses sèches et les placer au coeur de la trame verte ». Le projet TotalEnergies menace 11,2 hectares de pelouses sèches, réservoirs de biodiversité. Cʼest en mai 2021 que la MRAe (Mission Régionale dʼAutorité environnementale) rend son rapport. Ses réserves sont fortes et étayées « le choix final d’implantation ne correspond pas à l’échelle du site à la solution de moindre impact environnemental ».

D’autres acteurs du territoire contestent le projet :